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Faune sauvage

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Répondre à la problématique faune sauvage en Charente-Maritime

Nuisibles et dégâts sur cultures et élevages


Avec les règles de protection contre la COVID19 et considérant la nécessité de protéger les semis et plants des exploitations agricoles du département, le Préfet de la Charente-Maritime prévoit plusieurs mesures exceptionnelles et dérogatoires : 

>> toutes les précisions et formulaire de demande de dérogation

sur le site de la Préfecture de la Charente-Maritime

Déclarez les dégâts

Pour obtenir la possibilité de réguler certaines espèces animales il est nécessaire d’évaluer les populations excessives et de montrer les dégâts qu’elles occasionnent, sur cultures, sur berges, dans les élevages,...

En remplissant le questionnaire d'enquête, vous contribuez à cet état des lieux.

Cette déclaration ne constitue pas une demande d’intervention et ne donne pas droit à indemnisation >> voir ci-contre avec la FDC17

Déclaration de dégâts causés par les différentes espèces animales

>> Résultats de l’enquête 2020

La Chambre d’Agriculture de la Charente-Maritime conduit chaque année auprès des agriculteurs du département une enquête permettant de recenser les dégâts causés aux productions agricoles par les différentes espèces animales. Cette enquête au départ centrée sur les dégâts occasionnés par les petites espèces animales sur les grandes cultures : dégâts des pigeons ramiers sur les semis de tournesol et de maïs, dégâts des corbeaux et corneilles, destructions sur les cultures de pois…. a été élargie aux dégâts engendrés par le grand gibier : sanglier, chevreuil et cerf et a été élargie à d’autres productions impactées dont la vigne.

L’objectif de l’enquête est d’apprécier les problèmes rencontrés, leur localisation et leur importance. L’enquête permet d’harmoniser les informations récoltées et se veut ainsi être un outil de collecte plus rationnel à la remontée classique des informations sur le terrain.

Sanglier un vrai défi

En Charente-Maritime, comme sur le territoire national, les populations abondantes de sanglier observées aujourd’hui trouvent leur origine dans la politique de développement initiée par l’État et le monde de la chasse dans les années
1980.
Cette politique a porté ses fruits. En effet, si l’augmentation des populations de sangliers est difficile à apprécier – via des estimations directes et/ou par le biais d’indicateurs fiables et validés – le suivi des tableaux de chasse, effectué depuis plus de 30 ans, apporte des informations intéressantes.
Ce suivi est réalisé par l'Office National de la Chasse et de la Faune sauvage, la Fédération nationale de la chasse, et les fédérations départementales. Les bilans réalisés dans ce cadre mettent en évidence une progression continue et spectaculaire du nombre d’animaux prélevés (abattus), un constat effectué tant au niveau national que départemental. 

En Charente-Maritime, ce sont 4 700 sangliers qui ont été prélevés en action de chasse en 2017, contre 2 700 en 2007.

Ces données témoignent de la dégradation de la situation observée ces dernières années. Une forte pression de chasse est nécessaire pour maîtriser l’augmentation des populations, nécessitant des attributions en hausse (le
nombre d’animaux à prélever). En sachant d’autre part que ces objectifs sont difficilement atteints ces dernières années dans notre département, cela pour différentes raisons :

- Des pratiques de chasse centrées sur la période traditionnelle et peu en début de campagne cynégétique, à partir du 1er juin. Ces possibilités d’intervention précoce, dans des conditions encadrées (autorisations…) doivent     permettre de "prendre de l’avance". 
- Le coût des bracelets a pu également constituer un frein ces dernières années : désormais les bracelets non utilisés sont remboursés et leur prix est prévu à la baisse en 2019/2020.
- L’augmentation des zones de non chasse, zones périurbaines, de zones naturelles protégées, qui constituent des zones de quiétude, est aussi mise en avant. Autant de difficultés auxquelles il faudra apporter des réponses.

Espèces susceptibles d'occasionner des dégâts classées nuisibles

Arrêté du 3 juillet 2019 pris pour l'application de l'article R. 427-6 du code de l'environnement et fixant la liste, les périodes et les modalités de destruction des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (rectificatif)

Département de la Charente-Maritime (17)
Renard : ensemble du département sauf la commune d'Ile-d'Aix.
Fouine : communes de : Annepont, Authon Ebeon, Brizambourg, Bussac Charente, Ecoyeux, Fenioux, Foncouverte, Grand jean, Juicq, La Frédière, Le Douhet, Migron, Nantillé, St Hilaire de Villefranche, St Vaize, Archingeay, Port d'Envaux, St Savinien, Taillant, Taillebourg, Beurlay, Bords, Geay, La Vallée, Romegoux, St Sulpice d'Arnoult, Champagne, St Agnant, Trizay, Chervettes, St Laurent la Barrière, Vandré, Aujac, Aumagne, Blanzac les Matha, Courcerac, Fontenet, La Brousse, Prignac, Varaize, Aix (ile), Asnières la Giraud, Bercloux, Mazeray, Ste Césaire, Vénérand, Annezay, Champdolent, Le Mung, Les Nouillers, Crazannes, Les Essards, Plassay, Saint-Porchair, Saint-Hippolyte, Breuil La Réorte, Puyrolland, Bagnizeau, Matha, Mons, Ste Même, Cabariot, Genouillé.
Corbeau freux : ensemble du département.
Corneille noire : ensemble du département.
Pie bavarde : ensemble du département.

Département des Deux-Sèvres (79)
Renard : ensemble du département.
Corneille noire : ensemble du département.

Contacts

Cécilia Monthus

Chambre d’Agriculture de la Charente-Maritime

Tél : 05.46.50.45.00



Une corneille n'est pas un corbeau

On les confond souvent pourtant ils ne sont pas de la même espèce.

S'ils ont un mode de vie similaire, la corneille est plus petite et est toute noire du bec à la queue pas le corbeau. 

La corneille a aussi une queue courte et carrée alors que le corbeau à une queue plus en pointe.

Leurs cris aussi diffèrent.

La corneille craille (cri rauque et fort), le corbeau croasse (cri nasillard).