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Prévoir le premier apport d'azote

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La gestion de l'Azote sur les prairies est un premier pas vers les récoltes

Pour ne pas rater le moment venu de l'apport d'azote, ni trop tard ni trop tôt, il faut attendre les 200 °c depuis le 1er janvier.

Un outil de calcul selon la localisation permet d'indiquer la date du seuil des 200 °c rapidement en indiquant son code postal.

Azote sur les prairies : un premier pas vers les récoltes

Sur une prairie, le premier apport azoté, minéral ou organique, a pour but de faire redémarrer la végétation à la sortie de l’hiver. Si l’apport est trop précoce, il y a risque de perte d’azote apporté par volatilisation ou dénitrification avant le redémarrage de la végétation. A l’inverse, un apport trop tardif sera moins valorisé puisque le pic des besoins de la prairie sera passé. On ne peut pas raisonner le premier apport en fonction du stade physiologique comme pour les céréales, mais il faut attendre les 200° Jours pour commencer à épandre (base 0 au 1er Janvier).

Pour les départements 17 et 79, ce seuil des 200° devrait être atteint durant la première semaine de février selon l'outil Date N'prairie proposé par Arvalis  

La dose apportée doit être raisonnée selon le mode d’exploitation, fauche exclusive, pâturage. Mais aussi les exportations, 30 unités pour un pâturage, 25 pour un ensilage ou 15 pour un 1er foin tardif par exemple.

La dose tiendra compte aussi de la contribution du pâturage et des légumineuses. Ainsi pour une production de la prairie de 10 TMS dont 10 à 30 % de légumineuses l’azote fourni est de 60 U et 80 U pour le trèfle blanc.

Il faudra également comptabiliser les fournitures par le sol. Si les besoins calculés dépassent 100kg d’azote/ha, il est préférable de fractionner les apports.

Pour des prairies multi espèces, le calcul des besoins en azote est nécessaire pour ne pas surdoser et ainsi défavoriser les légumineuses. La qualité et la valeur du fourrage restent l’objectif premier.

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